Prendre des photos, c'est bien ! Mais ça peut devenir un plaisir égoïste si on ne les montre à personne.
Mon métier d'enseignant m'a appris à partager mes connaissances et mes manières d'appréhender le monde.
La photo m'a permis de montrer à ceux qui ne connaissent pas ou insuffisamment leur environnement naturel que nous vivons dans un milieu extrêmement riche et varié.
La nature est belle en soi avec toutes sortes de comportements animaux, voire même végétaux, de graphismes et de coloris. Elle fournit gratuitement de quoi alimenter les imaginaires ou les rêves les plus fous.
J'ose espérer que mes pages auront atteint ce but de partage !
D'abord quelques images de paysages plus ou moins hivernaux - la saison a été très irrégulière ! - Puis dans mon jardin, sans trop bouger, dans une tente-affût ultra simple. Un décors pouvant être modifié selon les besoins... et mon studio photo hivernal est prêt.
Une mangeoire bien achalandée en graines diverses - tournesol surtout - ajouter un mélange de graisse de coco et de saindoux, c'est parti.
En haut, sur Raimeux, la neige s'est accrochée, plâtrant les falaises de la Combe des Geais.
En bas, c'est encore l'automne.
Petite couche de neige,le matin. Elle disparaîtra vite dans la journée. La Raus ne semble pas s'en soucier...
Sur Moron, le soir. dernier rayon en spot sur le sommet du Cimetière des Bâlois
Le brouillard accumulé sur la Plateau se déverse en cascades depuis le Thal et la Binz
Un morceau de soleil se couche surMoron révélant la présence d'un pylône.
Heureusement, il y a aussi des couchers de soleil "normaux " !
Voilà un printemps "bien d'chez nous" Il fait beau, on y croit... et vlan, retour inattendu de la neige.
Un peu de panique à la mangeoire, mais tout le monde finit par s'adapter.
Curieuses images de neige sous les jonquilles en fleurs...
Non loin, une écurie et son fumier... c'est la fête pour les Bruants jaunes et même pour une Bergeronnette grise, fraîchement arrivée.
Serein, le Milan royal veille perché sur un vieux cerisier.
On prétend que le Milan noir est si pressé de construire son nid qu'il arrive d'Afrique avec des branchages dans le bec !!!
Le mâle patrouille sur son territoire et s'accouple dès qu'une femelle s'arrête. Se sont-ils déjà unis de l'autre côté de la Méditerrannée ? Se sont-ils rencontrés en voyage de retour ? Ils s'installent rapidement.
Tout nouveaux aussi, les Rougequeues noirs, les Grives musiciennes amatrices de baies de Lierre,
et enfin le mâle de Fauvette à tête noire qui s'égosille tant et si bien qu'une femelle s'approche... A suivre !
Chez nous, où il n'hiverne pas, l'Etourneau sansonnet à peine arrivé s'intéresse et occupe les vieux nids fréquentés depuis quelques générations. Visites à la caverne d'un autre vieux cerisier, chants dans les environs et apports de fleurs et autres matériaux, vraisemblablement pour attirer une femelle qu'il pense intéressée. Ce sont des prémices, mais pas encore de véritable construction, ça viendra en son temps !