Chose promise... Voilà donc la page dédiée à la Mésange à longue queue en exclusivité. Ou plutôt à un couple particulier et à la réalisation de son nid.
Tout a commencé par l'observation d'un individu particulièrement agité, agressif et désireux de paraître ! Un m'as-tu-vu de première !!! Donc un mâle territorial. Bonne obs ! puisque ça signifie qu'il est en train de se réserver un territoire, qu'il a déjà peut-être une femelle - que je découvrirai bientôt, plus discrète, comme il se doit ! - et qu'ils s'établiront certainement dans le secteur. Il suffit d'observer... et de revenir les jours suivants jusqu'à ce que...
Le lendemain, je découvre qu'ils sont déjà en train de construire et transportent des matériaux. Après un temps d'observation je découvre aisément l'ébauche du nid qui se trouve, par chance rare, à bonne hauteur, accroché au tronc d'un vieux frêne envahi de lierre. La base est établie et ils apportent continuellement mousse, lichen, plumes, herbes sèches et brindilles. Je peux m'installer relativement confortablement, sauf que j'ai les pieds dans l'eau puisque le nid se trouve sur la rive... Heureusement le ruisseau est en étiage et l'eau ne menace pas mes chaussettes.
Le jour suivant
, le nid a bien avancé, les constructeurs sont à l'oeuvre, sans relâche ils apportent et fixent les divers matériaux, ne bénéficiant que de courtes pauses pendant lesquelles on peut les voir se nourrir dans les saules voisins ou les jeunes feuilles des buissons environnants. Infatigables. Ils en sont à la moitié de leur ouvrage. Précisons que le nid est une merveille: boule magnifiquement discrète, dont seule une ouverture dans le haut en permet l'accès. Certainement l'un des plus beaux et des plus élaborés chez les passereaux de chez nous.
Les jours se suivent... et je persiste. Ils en sont aux trois quarts... le travail va bon train et le nid prend forme. Ils y disparaissent presque, on ne voit parfois que la queue, encombrante, qui dépasse.
Le nid est terminé. Je les observe, de loin, qui viennent de temps à autres, pour fignoler l'intérieur, mais à intervalles irréguliers qui rendent la photo un peu lassante. Je n'insiste donc pas et me résigne à attendre. Lorsqu'elles auront fini de pondre puis couver, je reviendrai pour observer et shooter les nourrissages et si j'ai de la chance, j'assisterai à la sortie des quelques dix oisillons... Mais ça, c'est l'avenir et on verra bien si...
A suivre....
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